La crise sanitaire mondiale de la Covid-19 a eu un impact significatif sur le monde de l’éducation, notamment dans le domaine de la formation professionnelle et continue. Elle a également ouvert de nouvelles opportunités pour les pays en développement.

Dans cet article, nous explorons les défis auxquels sont confrontés les organismes de formation en Afrique post-Covid et comment ils peuvent renforcer leurs compétences pour devenir des leaders sur le marché de la formation.

La résilience des organismes de formation face à la crise sanitaire

La crise sanitaire a mis en lumière la nécessité pour les organismes de formation d’être résilients et flexibles pour faire face aux nouveaux défis. Les partenariats locaux sont de plus en plus importants pour enrichir l’offre de formation et contrôler ce sous-secteur économique, créant ainsi une valeur ajoutée dans l’économie locale.

En prévision de l’ouverture des marchés dans le cadre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), il est essentiel que les organismes de formation en Afrique se positionnent en tant que leaders.

Le financement de la formation en Afrique : un enjeu majeur

Bien que le besoin en formation soit criant, le financement est souvent un obstacle majeur. Cependant, il est crucial de trouver des mécanismes qui contribuent à répondre à ce hiatus. Les formations professionnelles, continues et de mass market telles que l’anglais, la bureautique, le développement personnel ou encore le permis de conduire sont des moyens de donner accès à des formations de haute valeur ajoutée pour les jeunes, en vue d’améliorer leur employabilité.

La digitalisation de la formation : un impératif pour les organismes de formation

La Covid-19 a accéléré la digitalisation de l’offre de formation, ce qui a nécessité une adaptation rapide des organismes de formation en Afrique. Afin de rester compétitifs et pertinents sur le marché, les centres de formation doivent se connecter aux réseaux sociaux pour leur communication, digitaliser l’ensemble de l’expérience apprenante, développer un catalogue de formation en phase avec les besoins du marché, proposer des formations certifiées, du conseil et de l’accompagnement. De plus, ils doivent également passer à la distancialisation de la formation en offrant des classes virtuelles.

Les organismes de formation doivent intégrer les changements du modèle pédagogique et devenir des pourvoyeurs de solutions d’accès à l’employabilité en ayant accès à un savoir permanent. Les changements qui sont radicaux et multimodaux (digital learning, distanciel et présentiel) permettent l’individualisation des pratiques d’apprentissage.

L’investissement dans la formation en Afrique : un pilier du développement économique et social

Il est indéniable qu’un pays qui investit dans la formation de qualité est un pays qui assure son développement. La formation professionnelle et continue est un moyen essentiel pour créer de la valeur économique et sociale. En renforçant les compétences des jeunes, nous contribuons à leur employabilité et à la croissance économique de l’Afrique dans son ensemble.

Investir dans la formation de qualité est un investissement à long terme dans le capital humain, garantissant un développement économique durable et une société plus épanouie. Ensemble, nous pouvons construire un avenir meilleur pour les jeunes et favoriser la prospérité de l’Afrique tout entière.

Nous espérons que cet article vous a fourni un aperçu des défis et des opportunités de la formation en Afrique post-Covid. Pour en savoir plus sur notre travail et nos initiatives visant à renforcer les compétences des jeunes, nous vous invitons à visiter notre site web de temps en temps. N’hésitez pas à nous laisser vos réactions et vos suggestions en commentaires.